Touchée par la crise des subprimes, Natixis, banque de gros des Caisses d'épargne et des Banques populaires, va supprimer 850 postes, soit 16 % des effectifs français de Natixis SA. De plus, 1 100 prestataires de service sont impactés. « Les back offices de province qui gèrent les comptes des clients de Marseille, Lyon, Toulouse, Strasbourg vont disparaître, analyse Jean-Marc Plantier, porte-parole de la CGT. »

Pour atténuer le coût social de sa restructuration, Natixis a présenté, le 6 juin, en CCE, son plan d'accompagnement. La banque veut, en effet, favoriser au maximum les départs volontaires, les reclassements et les préretraites.

En attendant, les syndicats, unanimes, ont voté en comité d'entreprise une action en référé pour faire annuler le PSE au motif qu'il contrevient à un accord, signé il y a un an, concernant le maintien de l'emploi chez Natixis.