Selon une étude Kelly Services (intérim), réalisée auprès de 8 000 personnes et présentée la semaine dernière, 62 % des Français jugent que leur formation professionnelle les a bien préparés à leur vie professionnelle ; 19 % pensent le contraire et 19 % n'en sont pas certains. L'avis est plus dégradé pour la formation initiale : 42 % des Français jugent qu'elle les a bien préparés à leur vie professionnelle, 38 % ont un avis négatif et 21 % n'en sont pas certains. Ces résultats donnent sens au commentaire du sénateur Carle (p. 7), qui estime qu'« on ne peut pas réformer la formation continue sans réformer la formation initiale ».

Autre enseignement de cette étude : 59 % des Français se déclarent contents de leurs choix de carrière, alors que 17 % affirment avoir fait le mauvais choix et que 24 % ont des doutes ; 55 % des personnes interrogées regrettent de ne pas avoir poursuivi de plus longues études et 45 % souhaiteraient avoir fait des études totalement différentes.

Hommes et femmes désignent « les considérations financières » comme l'obstacle majeur au changement de carrière (47 %), suivi par « le temps » (26 %) et « la famille » (21 %). A 76 %, ils demandent des formations scolaire et continue « plus pratiques et moins théoriques ». L. G.