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Dans le monde

L'actualité | publié le : 20.05.2008 |

Italie

Berlusconi veut aussi défiscaliser les heures sup

Pour relancer la croissance en Italie, Silvio Berlusconi a promis d'encourager les heures supplémentaires et de supprimer l'impôt sur la résidence principale, des mesures au menu du Conseil des ministres du 21 mai et promises lors de la campagne electorale.

« Nous partons sur l'hypothèse d'une taxation unique de 10 % de la partie variable du salaire », à savoir les heures supplémentaires et les primes, a expliqué le ministre des Affaires sociales, Maurizio Sacconi. Une heure de travail est actuellement taxée à environ 30 %. L'expérimentation devrait durer six mois, de juin à décembre. La presse italienne a, en outre, évoqué un plafond de salaire de 35 000 euros annuels pour les déductions.

La défiscalisation des heures supplémentaires pourrait avoir un effet surtout psychologique, mais elle accentuerait l'inégalité entre les salariés des entreprises performantes et les autres, et elle ne résoudrait pas les problèmes du marché du travail italien, à savoir le bas taux d'emploi des femmes et des seniors, selon certains observateurs.

L'Italie prévoit une croissance de 0,6 % cette année, mais de nombreux experts craignent que l'économie du pays ne soit à l'arrêt depuis la fin 2007.

Pays-Bas

Les gros salaires se rebiffent

Les grands patrons néerlandais dénoncent les critiques formulées sur leurs revenus, qu'ils jugent « partiales » et « manquant de nuances », dans un livre paru le 17 mai.

Le grand chapardage, de Xander van Uffelen, journaliste au quotidien De Volkskrant, recueille les témoignages du Pdg du groupe gazier et pétrolier anglo-néerlandais Shell Jeroen van der Veer ou de Ad Scheepbouwer, Pdg de l'opérateur de télécoms KPN, qui regrettent « l'acharnement sur quelques dirigeants des 10 ou 15 plus grandes entreprises néerlandaises », alors que pourraient être évoqués aussi les revenus de gros actionnaires, de consultants ou d'artistes.

Un projet de loi transmis au Parlement néerlandais vise à taxer les «parachutes dorés» à hauteur de 30 % pour les personnes dont le salaire annuel dépasse les 500 000 euros, si la prime est supérieure à ce dernier.