39 salariés de Whirlpool suspendus pour avoir fumé
Trente-neuf salariés de l'usine Whirlpool de Evansville, dans l'Indiana, sont sous le coup d'une mise à pied sans rémunération pour avoir été surpris à fumer à l'extérieur de l'établissement. La direction explique la sévérité de la sanction par le fait que ces salariés ont menti en remplissant les formulaires du régime de santé de l'entreprise en se déclarant non-fumeurs. Or les fumeurs sont frappés d'une cotisation supplémentaire de 500 dollars à l'assurance santé du groupe. Les salariés suspendus seront entendus en entretien ; des licenciements ne sont pas exclus. La direction insiste sur le fait qu'elle ne pratique pas de tests sanguins pour détecter les fumeurs et que le paiement de cette contribution, existant depuis 1996, ne repose que sur leur honnêteté.En 2007, 16 % des employeurs de plus de 20 000 personnes pratiquaient une contribution spéciale pour les fumeurs.
La pénurie d'ingénieurs s'aggrave
L'économie allemande cherche, aujourd'hui, 95 000 ingénieurs, alors qu'il ne lui en manquait que 70 000 l'an dernier, selon une enquête auprès de 2 700 entreprises, publiée le 21 avril par l'institut de recherche IW. Les auteurs estiment que cette pénurie coûte 7 milliards d'euros annuels en annulations de commandes, retards ou recours aux heures supplémentaires. Le vieillissement de la population risque d'aggraver le problème, et ils conseillent au gouvernement de faire davantage la promotion des études scientifiques et techniques.
Le taux de chômage grimpe à 9,63 %
Le taux de chômage en Espagne continue de monter au premier trimestre, pour s'établir à 9,63 % de la population active, a indiqué l'Institut national de la statistique (INE). A la fin de 2007, il était de 8,6 %, alors qu'il avait atteint un plancher historique à 7,95 % à la mi-2007. La crise du bâtiment, avec une forte diminution des mises en chantier après des années de frénésie, explique ce résultat. Dans la construction, le nombre de chômeurs a augmenté de 32,67 % par rapport au 4e trimestre 2007. Sur un an, la hausse est de 65,42 %.
Ryanair furieux contre le prêt italien
à Alitalia
La direction de la compagnie aérienne irlandaise à bas prix Ryanair ne décolère pas contre la décision du gouvernement italien d'accorder un prêt de 300 millions d'euros à la compagnie aérienne nationale Alitalia, au bord de la faillite. Elle a demandé à la Commission européenne de l'interdire. Il s'agit d'une « insulte aux règles de l'Union européenne sur les aides publiques », selon Jim Callaghan, directeur des affaires juridiques de Ryanair. « Sans ces aides d'Etat illégales, Alitalia aurait fait faillite depuis longtemps », insiste Ryanair.
