Les DRH réconciliés avec les nouvelles technologies ? C'est, en tout cas, ce que tendent à prouver les résultats de la 2^e édition de l'Observatoire des ressources humaines, animé par Microsoft France. Selon cette étude, réalisée par Novamétrie auprès de 40 DRH sondés en face-à-face (dont 30 % sont actifs dans l'industrie ; 28 % dans le secteur public ou parapublic ; 25 % dans les services ; 17 % dans le secteur high-tech), les technologies sont, désormais, perçues comme des leviers d'évolution pour la fonction pour plus de deux tiers des personnes sondées ; 96 % d'entre elles les jugent comme de véritables moteurs de changement, et 85 % comme des vecteurs de création de valeur.

Parmi les bénéfices liés aux technologies, les DRH citent, en premier lieu, une plus grande facilité dans la mise en oeuvre des objectifs stratégiques, une meilleure communication, le partage des données ainsi que leur fiabilité. « Les technologies nous permettent de structurer avec des données fiables l'évolution de nos ressources. Cela nous apporte de la réactivité. On peut faire face à une situation en direct. C'est une traduction des réalités de l'entreprise », témoigne un des DRH du panel.

Chez les 20 % de réfractaires, ce sont les facteurs de coûts, de complexité et d'insécurité qui sont les plus couramment mis en avant. Dans 60 % des cas, le DSI reste, toutefois, le décisionnaire final dans le choix de l'outil, après avoir intégré le cahier des charges de la DRH. « Les choix technologiques sont pilotés par le DSI, et la fonction RH est invitée. Sur nos outils ou sur ce qu'on souhaite déployer, nous avons des comités de pilotage où l'on invite la DSI », explique un des interviewés. Les deux tiers des projets en cours concernent des intranets RH. Un tiers des développements sont relatifs à des outils de e-learning.