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L'ANDRH fait ses propositions

L'actualité | publié le : 08.04.2008 |

A l'issue de son tour de France 2007, l'ANDRH a exposé, le 3 avril, ses propositions de modernisation des relations sociales.

L'ANDRH a présenté ses propositions pour faire face aux « mutations économiques et aux transitions sociales » auxquelles sont confrontées les entreprises. Ces préconisations sont issues de groupes de travail, réunissant entreprises, partenaires sociaux, élus locaux..., qui se sont retrouvés au cours de l'hiver.

En vue de réformer un dialogue social « souvent caricatural », l'ANDRH souhaite, notamment, mettre progressivement en place, à tous les niveaux de négociation, l'accord à la majorité qualifiée (30 % des suffrages). Ce seuil serait augmenté au fil des ans. En outre, un accord signé par un seul syndicat ne serait pas valide.

Flexisécurité

Pour créer la flexisécurité, l'association souhaite, d'un côté, que le salarié qui change de statut conserve sa couverture complémentaire pendant 9 mois (6 mois dans l'ANI sur le marché du travail), créer un compte épargne formation défiscalisé, et, de l'autre, que le recours au contrat de projet, créé par l'ANI à titre expérimental et réservé aux ingénieurs et cadres, soit étendu. Par ailleurs, l'ANDRH verrait bien les cotisations sociales des salariés de plus de 55 ans devenir dégressives, voire les cotisations Assedic supprimées après 60 ans.

Bassin d'emploi

Constatant que l'échelle pertinente pour développer l'économie et l'emploi est le bassin d'emploi, l'association souhaite que soient créées, à ce niveau, des structures associant les différents acteurs. Afin d'« encourager les entreprises à s'exprimer sur leur projet », l'association souhaite également « revoir la définition du délit d'entrave ». Elle appelle aussi de ses voeux une appellation «offre d'emploi prioritaire» pour celles qui doivent être pourvues en urgence.

Afin de remédier aux « pénuries de compétences » dans certains secteurs, l'ANDRH veut rendre la France « attractive sur le marché des pays d'immigration ». Pour ce faire, elle souhaite des contrats de travail « limités à deux-trois ans » et favoriser les allers-retours du salarié entre la France et son pays d'origine. Pour cela, il travaillerait 6 jours sur 7, ce qui lui permettrait, tous les trois mois, de rentrer chez lui pendant trois ou quatre semaines. Outre qu'elle veut « améliorer l'accueil administratif des étrangers », l'association souhaite une carte d'identitié professionnelle pour faciliter la mobilité des ingénieurs. Par ailleurs, une personne sans papiers pourrait obtenir un titre de séjour et de travail afin de pourvoir un CDD de deux ans proposé sans succès depuis plus de trois mois.

Après avoir réitéré sa demande d'un outil de mesure de la diversité ethnique, l'ANDRH a rappelé que le «Label diversité», sa mesure phare en faveur de l'égalité professionnelle et de la diversité, serait prêt en juin et que 300 entreprises étaient déjà intéressées.

Retrouvez la totalité des propositions sur

<www.wk-rh.fr>, rubrique Entreprise & Carrières, «compléments d'articles».

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