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« Le devoir de formation reste entier »

Dossier | publié le : 08.04.2008 |

«Les entreprises et les mutuelles du secteur de l'assurance sont déjà tenues de participer au financement de la formation à hauteur de 2 % de la masse salariale, suite à un engagement conventionnel de 1992. La Macif consacre régulièrement plus de 5 % de sa masse salariale à la formation professionnelle. Une mesure de défiscalisation aura donc peu d'impact sur notre effort global de formation.

Cependant, d'un point de vue administratif, cette suppression et ses conséquences en matière de déductibilité viendraient certainement alléger le travail de gestion des services formation. La disparition éventuelle de l'obligation légale ne dispensera pas pour autant les entreprises d'un double devoir. D'une part, mettre en oeuvre les mesures de formation appropriées permettant de garantir la bonne adéquation entre les compétences requises et celles réellement détenues par chaque collaborateur. D'autre part, proposer aux salariés toute action de formation permettant leur maintien dans l'emploi ou leur adaptation aux évolutions de l'emploi.

Il n'en demeure pas moins que les informations tirées des obligations légales permettent de réaliser à l'échelon national des consolidations et des études indispensables. On peut, par conséquent, supposer que l'activité formation réalisée par les entreprises sera certainement consolidée à travers la remontée d'autres critères auprès d'instances ad hoc : branches professionnelles, Opca...

Inventer de nouveaux indicateurs

« Par ailleurs, les relations avec les instances sociales sur l'activité formation ont été rythmées, depuis de nombreuses années, par la présentation de la déclaration 2483, des bilans et des plans prévisionnels. Les ajustements qui se dessinent vont certainement nous amener, de part et d'autre, à communiquer à partir d'indicateurs ajustés et, surtout, en lien avec la mise en oeuvre de la démarche de GPEC.

Sécurisation des parcours professionnels

« La portabilité du DIF s'intègre dans la logique de sécurisation des parcours professionnels et permet au collaborateur de faire valoir un projet de formation et/ou professionnel qui ne sera plus contingent à son seul statut de salarié. Les aménagements éventuels, en matière de modalités de financement et d'intervention des Opca, seront discutés au sein des branches professionnelles. Il faut cependant espérer que les nouvelles mesures permettront d'alléger et de clarifier la gestion du DIF.

L'Opca est un acteur indispensable dans le système de la formation professionnelle. La Macif bénéficie auprès d'Opcassur d'une prestation de proximité en matière d'ingénierie financière. Tout projet permettant de rendre encore plus efficaces les prestations destinées aux entreprises et à leurs salariés ne peut être que salué. »