Comment ajuster ses effectifs aux contraintes du marché sans avoir à recourir à des licenciements secs et tout en préservant la paix sociale ? Il existe une solution : donner à une partie des salariés la possibilité de quitter l'entreprise dans le cadre d'une rupture à l'amiable. De plus en plus d'entreprises se laissent tenter par un plan de départs volontaires, qui permet une restructuration en douceur, tout en éloignant les «dangers» d'un PSE.

Si la solution est intéressante, il faut néanmoins maîtriser le dispositif pour le sécuriser. Le CE doit être consulté et les règles du jeu doivent être claires pour tous : quels sont les emplois éligibles ? Quels sont les motifs de refus ? Quelles sont les mesures de reclassement externe prévues ? Car le départ volontaire ne saurait se limiter à un simple chèque, aussi conséquent soit-il.

Attention, également, au retour de bâton. Certaines entreprises se sont retrouvées avec plus de volontaires au départ que prévu. Il incombe alors à la DRH de gérer les frustrations des salariés «condamnés» à rester dans leur emploi alors qu'ils avaient souhaité partir. Une opération de remotivation pas toujours facile !