logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Les pratiques

Schneider met un pilote dans son accord

Les pratiques | publié le : 26.02.2008 |

L'accord de GPEC chez Schneider Electric, soumis actuellement à signature, recueille le satisfecit des syndicats. L'entreprise les a, en effet, impliqués dans la démarche en leur assignant un comité de pilotage.

Engagée au printemps 2007, la négociation sur la GPEC chez Schneider Electric vient d'aboutir. Un accord a été mis en place qui a reçu l'approbation de la CFDT, de la CFE-CGC, de la CFTC et de FO. Seule la CGT a réservé son avis. Il est maintenant en cours de signature.

Ouvrir des perspectives

Concrètement, il prévoit la consultation sur la stratégie et ses effets prévisibles sur l'emploi, les métiers et les compétences ; la mise en place d'outils visant à favoriser l'orientation, la mobilité et l'employabilité des salariés ; la définition de mesures applicables aux projets de restructuration. « Parmi les outils, un entretien de compétences est prévu, se félicite la CFDT. Il ne sera pas question d'objectifs à tenir mais d'ouverture de perspectives pour chacun, compte tenu de ses points forts. »

Ces repères sont importants dans le secteur de la distribution électrique, premier métier chez Schneider Electric. Car, si l'entreprise enregistre, aujourd'hui, un chiffre d'affaires en croissance de 17 %, elle a aussi connu des revers en 2004. « Suite aux plans de sauvegarde de l'emploi et aux cessions d'activités menés à l'époque, détaille la CFE-CGC, 14 % des effectifs français ont été supprimés ou externalisés. » L'aboutissement de la négociation GPEC, cette année, a donc donné des garanties aux syndicats sur la volonté de la direction de prévenir les fluctuations du marché.

Plans d'action

Ainsi, l'idée de mettre en place un comité de pilotage de la GPEC, proposé à l'initiative de la CFE-CGC, a été adoptée. Constitué des signataires, il examinera les difficultés rencontrées, interpellera la direction, proposera des améliorations, étudiera les plans d'action envisagés, avec ou sans l'aide d'experts. « Cet accord n'a, hélas, pas écarté la perspective du recours à un plan social, déplore la CFDT, mais c'est un accord groupe, le quatrième en quatre ans, cela donne une cohérence territoriale à la politique de Schneider. »