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Les pratiques

Echos formation

Les pratiques | publié le : 19.02.2008 |

Contrat de professionnalisation

Un taux de conversion de 49 % pour l'Agefos PME Rhône-Alpes

49 % des personnes engagées dans un contrat de professionnalisation restent ensuite dans leur entreprise d'accueil, assure l'Agefos PME Rhône-Alpes, et, parmi elles, 20 % ont accès à une mobilité interne dans les seize mois suivants. Tels sont les principaux résultats d'une étude réalisée à l'automne 2007 auprès de 526 entreprises adhérentes de l'Opca (principalement des sociétés de plus de 10 salariés, dans les secteurs du commerce et des services), ayant réalisé 1 627 contrats entre avril 2006 et mars 2007.

Le dispositif concerne surtout des publics de moins de 26 ans (80 %), et à 67 % de niveau IV et infra. Il est généralement conclu en CDD (38 % de CDI) pour « s'assurer de la valeur du salarié », certains employeurs considérant qu'il s'agit d'un contrat « plus flexible » que le CDI ! 60 % des employeurs jugent adaptés le programme et le contenu proposés. Ils sont, en revanche, moins satisfaits de l'accompagnement de l'organisme de formation auprès de l'entreprise et du tuteur, sachant, par ailleurs, que 30 % des tuteurs ont été formés sur la période.

Il apparaît, enfin, que les employeurs ont plutôt l'idée de « conserver le salarié » (24 % des réponses), ceux qui ont des projets de recrutement envisageant même, à 77 %, de signer de nouveaux contrats. Mais l'argument financier est décisif : 39 % des réponses pointent la prise en charge des coûts de formation et les exonérations de cotisations patronales et de Sécurité sociale - pourtant supprimées par le projet de loi de finances 2008.

En trois ans, l'Agefos Rhône-Alpes a signé 9 600 contrats de professionnalisation. En 2007, l'Opca a réalisé 18 millions d'euros de dépenses de formation pour ce seul dispositif, avec l'aide, pour moitié, du Fonds unique de péréquation.