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75 % des grandes entreprises incitent les salariés à utiliser leur DIF

L'actualité | publié le : 19.02.2008 |

Les grandes entreprises (3 500 salariés en moyenne) ne veulent pas laisser les compteurs DIF s'accumuler, constate une étude du cabinet Caraxo, et l'incitation à consommer ces heures porte surtout sur des actions du plan de formation.

Le cabinet-conseil en formation Caraxo vient de présenter une étude sur la pratique du DIF dans 53 grandes entreprises employant 304 000 salariés au total. Le taux d'accès à la formation dans ces entreprises est de 57 %, et 10 133 demandes de DIF y ont été déposées, soit un taux de demandes de 3 %. Un résultat encore très faible, malgré le souhait des entreprises de ne pas laisser les compteurs DIF s'accumuler, puisque 75 % d'entre elles avouent inciter les salariés à utiliser leurs heures.

Un outil au service de la GPEC

Très majoritairement (65 %), elles incitent à consommer du DIF portant sur des actions du plan de formation. Plus précisément, cela concerne des actions en lien direct avec l'emploi occupé (60 %) ou le poste à pourvoir (22 %) ; seules 18 % des incitations sont sans lien avec une notion d'emploi direct. Caraxo en déduit que, « dans les trois quarts des cas, le DIF est un outil au service de la GPEC ».

On peut y voir aussi une stratégie d'opportunité consistant à transformer le DIF en plan, et inversement. Cette idée de «guidage» de la consommation de DIF se confirme par le fait que 60 % des entreprises interrogées proposent une offre DIF à leurs salariés.

Le fait, également, que 74 % des formations DIF se réalisent durant le temps de travail (ce qui permet de ne pas verser l'allocation formation hors temps de travail égale à 50 % du net) démontre, une fois de plus, que les entreprises tentent de gérer le DIF à coût quasi constant.

Financements externes

Cette position explique leur stratégie de recours à des financements externes . Il en ressort que 50 % des formations DIF sont financées par les fonds de la professionnalisation directement mutualisés, soit DIF prioritaire, soit période de professionnalisation. Seules 17 % des formations du dispositif ne feraient l'objet d'aucun financement ou cofinancement d'Opca.