Le 25 janvier, Isabelle Eynaud-Chevalier, chef de service des politiques de l'emploi et de la formation professionnelle à la DGEFP, en clôture de la 10^e Université d'hiver de la formation professionnelle, organisée par le Centre Inffo, a annoncé que le «groupe de travail tripartite» sur la formation professionnelle, réunissant l'Etat, les partenaires sociaux et les régions, sera une émanation du Conseil de l'orientation et de l'emploi (COE).

Le COE a, en effet, constitué, voilà quelques semaines, un groupe de travail sur le même sujet, présidé par Pierre Ferracci, président du groupe Alpha.

Le groupe tripartite sera prochainement installé par Christine Lagarde, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, et il devra « fixer les objectifs de la réforme et dégager des premières orientations au printemps. Il ne s'agit pas de dresser une nouvelle fois le diagnostic de la situation ».

La représentante de la DGEFP en a profité pour confirmer les quatre axes du projet de réforme, d'un point de vue gouvernemental : construire et actualiser les compétences tout au long de la vie professionnelle par la portabilité du DIF (droit individuel à la formation) et la création d'un compte épargne formation ; optimiser les circuits de financement après s'être interrogé sur la pertinence de l'obligation légale de dépense pour le plan de formation et le regroupement de certains Opca ; renforcer la logique territoriale du système, basé sur une articulation régionale et l'instauration de fonds régionaux de mutualisation des financements ; et, enfin, développer l'accès des TPE (très petites entreprises) et de leurs salariés à la formation par la création de services de conseil de proximité.