Siemens prolonge l'amnistie
Le groupe industriel allemand Siemens, aux prises avec un scandale de corruption sans précédent, va prolonger d'un mois l'amnistie accordée aux salariés qui dénoncent des agissements répréhensibles.
Cette opération, qui devait prendre fin le 31 janvier, va être prolongée jusqu'à la fin février, a indiqué le groupe ce même jour ; 66 salariés ont répondu à la demande de Siemens, dont 54 cas sont toujours à l'étude. Deux demandes d'amnistie ont été rejetées, 10 ont déjà été accordées.
Siemens promet de ne prendre « aucune sanction lourde, comme un licenciement ou une demande de dommages-intérêts, contre des salariés qui l'informeraient de manière exhaustive et honnête de violations de la loi ou d'irrégularités dans les comptes ». Siemens, toutefois, « se réserve le droit d'imposer des sanctions plus légères comme un avertissement, une mutation, des formations d'éthique ou des changements de fonctions ».
Le programme d'amnistie a été lancé en novembre dernier, alors que Siemens s'empêtrait dans une affaire de détournement de fonds et de pots-de-vin, qui continue de faire scandale outre-Rhin.
Palmarès des augmentations
L'Asie en tête, les pays d'Europe de l'Est et la Chine juste derrière : selon les prévisions d'augmentations dans le monde, établies par ECA International après une enquête auprès de 250 multinationales dans 47 pays, ce sont les régions du globe où les salariés seront le plus augmentés en 2008.
En Inde, les budgets d'augmentation sont de 14 %, en Indonésie, de 11,3 %, en Chine, de 8 %, donc bien supérieurs à une moyenne mondiale estimée à 5,9 %. En Europe de l'Est, les Russes (11 %), les Lettons (8,5 %) et les Roumains (8 %) tirent leur épingle du jeu, avec des hausses de salaire qui pourraient, si elles continuent, limiter la compétitivité de ces pays vis-à-vis de l'Europe de l'Ouest, où les augmentations plafonneront à 3,9 % (3,4 % en France et 3,5 % en Allemagne). Les salariés suisses et japonais seront les moins augmentés avec, respectivement, 2,7 % et 3 %.
Un chômage à 7,2 %
Le taux de chômage dans la zone euro s'est établi à 7,2 % en décembre, inchangé par rapport au mois précédent, a indiqué l'office européen de statistiques Eurostat, le 31 janvier. Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s'est établi à 6,8 %, en baisse de 0,1 point par rapport à novembre.
Les Pays-Bas et le Danemark ont affiché les taux de chômage les plus bas de l'UE, à 2,9 % et 3,1 %, tandis que les taux les plus élevés ont été enregistrés en Slovaquie (10,8 %) et en Espagne (8,6 %). En France et en Allemagne, le taux de chômage s'est établi à 7,8 %, selon Eurostat.
