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Plus 8 % pour la FFP en 2006

L'actualité | publié le : 12.06.2007 |

Les 300 organismes de formation privés adhérents de la Fédération de la formation professionnelle (FFP) envisagent une croissance de 8 % de leur activité en 2006.

Comment se porte le chiffre d'affaires des organismes de formation privés FFP ? Bien. Pour 2006, ils s'attendent à une croissance de 8 %. Pour 2005, ils ont confirmé, le 5 juin dernier, lors de la présentation de l'observatoire économique FFP, par Jean-François de Zitter, vice-président de l'organisation patronale, que l'augmentation de leur chiffre d'affaires avait été finalement de 4,3 %, soit un chiffre d'affaires global d'un milliard d'euros (hors taxes), alors qu'ils ne prévoyaient que 1 % de croissance. Sur dix ans, le secteur a, au total, connu une évolution moyenne de 2,9 % par an de son chiffre d'affaires « à périmètre constant ».

Situation financière

Le chiffre d'affaires moyen par organisme s'élève à 3,5 millions d'euros (3,2 millions en 2004) ; 39 % d'entre eux affichent un CA inférieur à 750 000 euros, et, pour 42 %, le chiffre se situe entre 750 000 et 3 millions d'euros. Seuls 6 % réalisent un chiffre d'affaires égal ou supérieur à 10 millions d'euros (en moyenne 40 millions, une proportion en hausse par rapport aux années précédentes), mais, à eux seuls, ils réalisent un peu plus de la moitié de l'activité globale des adhérents de la FFP, souligne le vice-président.

Les préoccupations majeures des organismes ? Leur situation économique et financière ; ainsi que les délais de paiement trop longs après réalisation de la prestation : 120 jours en moyenne, selon Jean-François de Zitter.

LAURENT GÉRARD

Le DIF en progression

La part du DIF (droit individuel à la formation) dans l'activité des organismes en 2005 reste très faible (1,2 %). Mais elle progresse en 2006 (2,2 %) et pourrait représenter 5,8 % de leur activité en 2007. Sur ce point, les petits organismes qui réalisent moins de 750 000 euros de chiffre sont les plus optimistes et prévoient d'atteindre les 7,7 %, contre 3 % pour les organismes qui réalisent plus de 10 millions d'euros.

Les organismes commencent à être plus offensifs sur le DIF en tant que tel : 45 % d'entre eux indiquent avoir entrepris, en 2006, une action promotionnelle spécifique DIF, contre 36 % en 2005.

La VAE s'installe

« Après un certain temps à se mettre en place, la validation des acquis de l'expérience a bien démarré », estime Jean-François de Zitter. Ainsi, 32 % des adhérents de la fédération font état de demandes de VAE en 2005, contre 28 % en 2004.

Si les particuliers restent majoritaires parmi les demandeurs (61 %), la part des entreprises dans les demandes progresse fortement, passant de 26 % en 2004 à 39 % l'année suivante.