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Trois préférences de communication

Demain | Chronique | publié le : 05.06.2007 | De meryem Le Saget

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Trois préférences de communication

Crédit photo De meryem Le Saget

La plupart des personnes, même les excellents communicants, sont généralement plus à l'aise dans l'un de ces trois types d'échanges : la relation à deux, le petit groupe ou l'audience large. Elles ne le savent pas toujours, mais elles ont sans doute une préférence et également un domaine qui n'est pas leur fort. Très rares sont les personnes qui maîtrisent les trois registres.

La relation à deux, c'est le face-à-face, la discussion avec un collègue dans son bureau, l'entretien téléphonique, le déjeuner en tête à tête, l'échange impromptu avec celui que l'on croise dans le couloir. C'est aussi l'espace où se développent la relation de confiance et l'amitié. Certains pensent que ce cercle limité est plus propice à l'écoute et à la compréhension mutuelle. Mais d'autres lui préfèrent la variété et l'énergie des groupes.

Le petit groupe commence dès que l'on est cinq ou six, et va jusqu'à une vingtaine de personnes. C'est le cas fréquent des réunions de service, du travail en équipe, des groupes projets. Font également partie de cette catégorie les dîners entre amis et les conversations que l'on partage dans les clubs de loisirs ou les associations. Les extravertis aiment souvent cette taille de groupe, ni trop grande ni trop petite, qui leur procure de l'énergie et la possibilité de s'amuser, de confronter leurs idées et de partager dans une ambiance collective.

Enfin, l'audience large, c'est la conférence devant 100 personnes ou plus, le cocktail, la prise de parole en public lors d'un événement, les discours politiques, la vie de scène et la télévision. Certaines personnes sont extrêmement à l'aise dès qu'une assemblée est présente pour les entendre. D'autres préféreraient rentrer sous terre plutôt que prendre la parole.

Pour chacun, la première information utile est d'identifier sa préférence personnelle : dans quelle taille de groupe est-on le plus à l'aise ? Il y en a forcément une ou deux. A l'opposé, quel est le type d'échange que l'on n'aime pas vraiment ? Cela peut se traduire par un inconfort, de l'ennui, une peur, un sentiment d'inadéquation ou de perte de temps...

L'étape suivante est de noter comment cette préférence influe sur ses méthodes de travail, ses choix, ses circuits privilégiés d'échange d'informations. Bien plus souvent qu'on n'en a conscience, la tendance naturelle perfuse un grand nombre d'approches. L'action consiste alors à redresser les déséquilibres évidents, par exemple, en faisant davantage de réunions d'équipe si l'on aime plutôt le face-à-face, ou l'inverse si l'on a tendance à négliger les points individuels avec ses équipiers. Vous hésitez, vous ne savez pas quel est votre style ? Demandez donc à vos proches collaborateurs, je suis sûre qu'ils ont une idée sur la question...

Meryem Le Saget est conseil en entreprise à Paris <lesagetconseil@wanadoo.fr>

Auteur

  • De meryem Le Saget