Dans le cadre du projet Moos (Managing Offshore and Outsourcing Sustainable), financé par le fonds social européen, 7 organisations syndicales européennes se coordonnent pour mettre en ligne des ressources sur un site qui vise à aider les élus à mieux négocier les délocalisations. Un guide méthodologique de 38 pages, à usage syndical, est en téléchargement. Ces arguments sont susceptibles d'intéresser également les DRH, à l'heure où l'OCDE estime que 20 % des emplois sont délocalisables. Le guide souligne l'intérêt de négocier des accords sur les délocalisations avant même que les directions n'aient élaboré le moindre projet formel en ce sens. Un modèle d'accord global est, ainsi, proposé. En préambule, le guide souligne que « lorsqu'ils négocient, les représentants des travailleurs doivent être conscients des intérêts des travailleurs aux deux bouts de la chaîne de la délocalisation ».
Les partenaires de Moos considèrent que les économies dégagées par la délocalisation doivent être réinvesties « dans le développement des compétences ». Ce guide identifie quelques signes annonciateurs d'une délocalisation comme lorsque des salariés sont tout à coup invités à documenter leurs activités ou que les membres de la direction multiplient les voyages d'affaires « vers des destinations typiques de délocalisation ».
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