Le dernier baromètre du stress de la CFE-CGC constate que les niveaux relevés à l'automne dernier ne retombent pas, le sentiment d'une intensification du travail et le manque de reconnaissance des efforts persistent.
La pression sur les cadres ne faiblit pas, selon la CFE-CGC, qui a livré, le 13 mars, son 8e baromètre semestriel sur le stress. La note de stress attribuée par les cadres à leur travail (6,1 sur 10) reste inchangée par rapport à septembre 2006. En cause, l'intensification du travail : 62 % d'entre eux estiment ne pas disposer de suffisamment de temps pour accomplir leurs tâches ; 83 % doivent travailler plus vite qu'auparavant ; les trois quarts ont vu s'alourdir leur charge de travail, et 60 % ont des difficultés à concilier vie privée et vie professionnelle.
En outre, près de la moitié des cadres ont le sentiment que leurs efforts ne sont pas reconnus, et 70 % qu'ils ne sont pas récompensés.
Rappelant les récents drames survenus dans plusieurs grandes entreprises (lire p. 6), la CFE-CGC réclame la mise en oeuvre de préventions et de formations sur le stress et continue de militer pour que, dans l'entreprise, il soit considéré, et pris en charge, comme une maladie professionnelle.
