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L'actualité

Les diplômées subissent aussi des discriminations

L'actualité | publié le : 13.02.2007 | Céline Lacourcelle

Même si leurs objectifs de départ sont les mêmes, hommes et femmes cadres issus des grandes écoles ne sont pas traités à l'identique.

Les femmes, même diplômées de grandes écoles, subissent une discrimination liée au sexe. C'est ce qui ressort d'une enquête Ipsos publiée, le 7 février, par l'association d'anciens élèves Grandes écoles au féminin (Centrale Paris, ENA, HEC, Mines, Ponts, ESCP, Essec, Insead et Polytechnique), réalisée auprès de 7 233 personnes.

Les hommes encadrent davantage

Ainsi, après les mêmes études et à âge égal (41-50 ans), seules 28 % des femmes siègent au comité de direction contre 43 % pour les hommes. Toujours à âge égal, les hommes encadrent davantage (76 % contre 63 % pour les femmes) et sont responsables d'équipes plus importantes. Ainsi, 32 % des hommes dirigent des équipes de plus de 50 personnes contre seulement 18 % des femmes. Enfin, l'écart de salaire est perceptible dès le premier emploi, se montant à 18 % avant 30 ans. Et il va en s'accentuant au fil de la carrière, jusqu'à 24 % pour les 46-50 ans.

Une même conception de la réussite

Pourtant, à diplôme égal, hommes et femmes affichent une « conception comparable de la réussite, avec une exigence plus forte pour les femmes » ; 84 % des diplômés et 86 % des diplômées sont, par exemple, d'accord pour dire qu'ils ou elles « ont suivi leur formation pour faire la meilleure carrière possible ».

L'ordre de leurs priorités est également le même, avec, en tête, des objectifs pour les cinq ans prochains : faire un travail intéressant, s'épanouir et équilibrer la vie professionnelle et la vie amoureuse.

Auteur

  • Céline Lacourcelle