Les nouvelles organisations du travail fondées sur la course à la rentabilité ont vu naître des modes de gestion des personnes très offensifs, difficilement acceptables pour les salariés. De plus en plus d'études épidémiologiques mettent en évidence les conséquences physiques et psychologiques de ces nouveaux modes de management.

Nombreux sont les travailleurs, aujourd'hui, à se plaindre de procédures managériales rigides et changeantes en fonction d'objectifs difficiles à atteindre. La première étude épidémiologique sur le stress a ainsi révélé que près d'un salarié sur quatre est stressé par ses conditions de travail. Les multiples pressions individuelles ou collectives auxquelles sont soumis les salariés affectent l'investissement de ces professionnels.

Dans une société où l'individualisme est une valeur montante, la tentation est grande, alors, pour eux, d'adopter une position de repli, synonyme de souffrance personnelle et de perte d'efficacité pour l'organisation.

L'ouvrage collectif, dirigé par Nicolas Combalbert, docteur en psychopathologie et en droit pénal, et par Catherine Riquelme-Sénégou, victimologue, consultante auprès des entreprises, propose, à partir d'une analyse des différents aspects de cette souffrance, la mise en place, par les dirigeants, d'une prévention efficace contre le mal-être au travail. Un livre qui interpelle les dirigeants non seulement sur le versant social, mais aussi sur celui de l'efficacité.