Les PME du Grand Est sont inquiètes
Selon l'enquête pluriannuelle réalisée par l'Agefos-PME dans le Grand Est, auprès des 400 PME (adhérentes à l'Opca ou non) d'Alsace, de Lorraine, de Bourgogne et de Franche-Comté, publiée cet automne, 40 % des dirigeants perçoivent le DIF comme une «menace» pour l'entreprise, ce droit étant, dans leur esprit, associé à une opportunité pour le salarié (95 % de réponses).
Début 2006, près d'un chef d'entreprise sur trois déclarait n'avoir pas eu connaissance de la réforme, taux qui grimpe à 81 % pour leurs salariés. Ceux-ci perçoivent la formation comme un moyen d'augmenter leurs compétences dans leur métier actuel (70 % de réponses), bien plus que comme une opportunité de changer de branche (25 %).
Parmi les points positifs de la réforme, les dirigeants retiennent l'entretien professionnel, qui suscite l'adhésion à 93 %, le renforcement de la concertation dans l'entreprise (62 %) et la préparation du salarié au changement (69 %). « Mais nombre d'entre eux confondent entretien professionnel et entretien annuel d'évaluation », observe Dominique Schott, vice-président d'Agefos-PME Alsace, qui déduit du baromètre « la nécessité de poursuivre un gros travail d'explication pour montrer que l'intérêt du salarié ne va pas à l'encontre de celui de l'entreprise ».
Le document 2006 fait également le point sur la gestion des compétences, sa perception et ses pratiques.
Contact : Agefos-PME Alsace, n& 03 88 49 41 51
Nouvel Opca
L'accord permettant à l'ANFH (Association nationale de formation des personnels hospitaliers) de devenir un Opca a été signé, le 7 décembre dernier, par la FHF (Fédération hospitalière de France) avec six des sept organisations syndicales de la fonction publique hospitalière : la CGT, la CFE-CGC, la CFDT, la CFTC, FO, et l'Unsa. SUD n'est pas signataire. L'ANFH deviendra ainsi l'Opca-ANFH, le premier Opca de la fonction publique hospitalière, et le premier Opca collectant et gérant une contribution «formation» publique.
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CFDT Rhône-Alpes
La CFDT Rhône-Alpes a lancé, début décembre dernier, une formation-action pour ses militants, destinée à leur donner les éléments permettant de repérer des situations d'illettrisme dans l'entreprise, de les comprendre et de les analyser. Cette action, baptisée Maele (mobiliser, agir dans l'entreprise pour la lecture et l'écriture), est pilotée par l'ANLCI (Agence nationale de lutte contre l'illettrisme), à Lyon. Les trente militants engagés dans l'opération vont être formés pour être en capacité de proposer à leurs directions des solutions formatives, ergonomiques ou organisationnelles. Cette action, d'une durée totale de dix-huit mois, alternera des séquences de formation théoriques et des périodes d'appropriation et de mise en oeuvre dans l'entreprise.
CFDT Rhône-Alpes : Marie-Blandine Niveau, n& 06 89 33 02 89.
