Rockfeller, Ford, Peugeot, Citroën, Bill Gates... L'histoire du capitalisme est jalonnée de noms prestigieux associés à des fortunes colossales. Les grands entrepreneurs ont fondé de véritables empires dont l'histoire est étroitement corrélée à celle des pays occidentaux.

Dans certains cas, et notamment dans les pays anglo-saxons, l'entrepreneur est même une figure quasi mythique, une sorte de Deus ex machina supposé faire la richesse des nations et de leurs habitants.

L'entrepreneur est un novateur, un meneur d'hommes, un stratège, voire un génie... Dimitri Uzunidis, qui enseigne l'économie à l'université Côte d'Opale et dirige le Laboratoire de recherche sur l'industrie et l'innovation, analyse les différentes figures de l'entrepreneur dans l'économie moderne et la manière dont celles-ci évoluent à mesure que le capitalisme se transforme.

Le livre est composé de deux parties. La première est consacrée à la formation et à l'évolution de l'économie capitaliste, la seconde à la démythification de l'entrepreneur qui n'a, pour subsister, d'autre choix que de s'inscrire dans la logique de profit.

Le capitalisme, qui porte au pinacle l'entrepreneur, se soucie relativement peu des personnes et passe allègrement sous silence la longue liste des hommes qui, après avoir réussi, sont balayés par l'implacable logique de la concurrence.