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Peu d'embauches pour les PME-TPE

L'actualité | publié le : 19.12.2006 | A. B.

Avec un moral au plus bas, les dirigeants de PME et de TPE n'envisagent nullement de recruter, dans les prochains mois, selon le baromètre des PME et TPE de l'ordre des experts-comptables. Un mauvais coup pour 2007.

Que retiendra-t-on de l'année 2006 ? Le renoncement au contrat première embauche grâce auquel Dominique de Villepin pensait pouvoir faire reculer le chômage des jeunes ? La faible croissance ? Le manque de perspectives industrielles ou encore la stagnation de la trésorerie des entreprises ?

Pessimisme

Pour les dirigeants de PME et de TPE, c'est le pessimisme qui arrive en tête des préoccupations. Selon le baromètre des PME et TPE de l'ordre des experts-comptables, réalisé avec le concours de l'institut TNS Sofres, 70 % des dirigeants des petites entreprises déclarent avoir l'impression que la situation économique et sociale continue de se dégrader, en France, contre seulement 8 % qui estiment qu'elle va en s'améliorant.

Un constat qui explique leur faible engouement pour le recrutement : 84 % d'entre eux déclarent que leur effectif salarié restera au point mort. Concrètement, 8 % des dirigeants de PME et de TPE avec salariés indiquent que leur effectif sera plutôt en hausse au cours des prochains mois, tandis que 8 % anticipent une baisse, selon l'étude.

Charges sociales, freins à l'embauche

Parmi ceux qui anticipent une hausse de leurs effectifs, 69 % envisagent d'utiliser des CDI ; 31 % des CDD ; et 16 % des CNE (contrats nouvelles embauches). Concernant les facteurs externes freinant l'embauche, le niveau des charges sociales est la principale raison invoquée (81 %), suivie de la fiscalité (70 %) et de la législation sur le temps de travail (67 %).

Seules les exonérations de charges sociales leur apparaissent plutôt efficaces pour recruter, puisque 40 % des dirigeants sondés estiment qu'elles sont plutôt propices à la création d'emplois.

Les 35 heures cristallisent toujours les tensions : 83 % de ces dirigeants déclarent, en effet, que la réduction du temps de travail a été « une mauvaise chose ».

Auteur

  • A. B.