Elections présidentielles obligent, le pouvoir d'achat des Français est plus que jamais au centre des débats. Le gouvernement, à travers la loi sur la participation et l'actionnariat salarié, qui sera applicable dès le 1er janvier, veut encourager les entreprises à offrir un «plus» à leurs salariés en partageant mieux les fruits de la croissance. De quoi donner un coup de pouce au pouvoir d'achat, mais sans mettre en péril la compétitivité des entreprises.

Pour le moment, seuls la moitié des salariés du privé bénéficient de dispositifs d'épargne salariale, principalement sous forme de participation et d'intéressement. Associer les salariés à la réussite de leur entreprise - en les invitant à participer aux progrès, aux résultats, au capital ou aux décisions - est pourtant un moyen efficace de les réconcilier avec leur société à l'heure où l'on parle tant de désengagement, voire de divorce entre les deux parties. A cela s'ajoute un facteur d'attractivité pour les secteurs sous tension. Des vertus auxquelles les DRH ne peuvent rester insensibles. D'autant que l'on peut lier les dispositifs à des objectifs concrets non seulement en termes financiers mais aussi de management (qualité, sécurité...)

Au nom de toute la rédaction, je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année et je vous donne rendez-vous le 9 janvier.