Sept ans après l'entrée sur le marché du travail, les difficultés d'accès à un emploi stable ne sont-elles qu'un mauvais souvenir ? Pour le savoir, le Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications) a interrogé un échantillon de 16 000 jeunes de tous niveaux de formation parmi les 742 000 sortis du système éducatif en 1998.
Résultat ? Les trajectoires sont très différenciées suivant les niveaux de diplôme et le sexe. A un extrême, les non-diplômés sont peu nombreux à se stabiliser en CDI. A l'opposé, plus de 70 % des diplômés de l'enseignement supérieur sont en CDI dès leur troisième année de vie active. Par ailleurs, les jeunes femmes restent plus longtemps exposées au temps partiel subi.
A. B.