Dorénavant, il faudra dire « rapide comme l'écureuil » : en deux mois seulement, le groupe Caisse d'épargne a déployé et a paramétré sa solution de recrutement en ligne. Depuis mai dernier, la banque multienseigne dispose, en effet, d'un portail carrière unique, ainsi que d'une base commune de candidatures pour ses cinquante entreprises : Caisses d'épargne, Crédit foncier, Banque Palatine Ixis... Soit, au total, 55 000 collaborateurs en France et à l'étranger. Premiers intéressés, les 160 recruteurs qui engagent, chaque année, près de 4 000 candidats et traitent plus de 100 000 candidatures.

La solution, fournie par StepStone i-GRasp, couvre, dans un premier temps, le recrutement externe. Pour Frédéric Dubois, directeur projet SIRH du groupe Caisse d'épargne, le choix de cet éditeur s'explique par « sa bonne connaissance du monde bancaire et par la capacité de son outil de traiter efficacement et rapidement un volume très important de candidatures ». Selon ce responsable, l'enjeu consiste à « développer un traitement homogène de toutes les candidatures, et ce, quelle que soit l'entreprise à laquelle les candidats s'adressent. Ce processus repose sur des pratiques et un mode de gestion induits par l'outil ». En clair, c'est le logiciel qui initie les règles de travail des recruteurs.

Pour la Caisse d'épargne, la première démarche consistait à réduire le nombre d'outils et à développer des pratiques communes de travail. Auparavant, chaque responsable du recrutement devait utiliser plusieurs logiciels afin de mettre en ligne une candidature sur différents canaux. Aujourd'hui, un environnement de travail homogène permet à l'ensemble des recruteurs de communiquer simultanément vers plusieurs cibles. L'outil a d'ailleurs été déployé concomitamment au lancement de la nouvelle marque employeur de la Caisse d'épargne. « Sous une même image employeur, tous les recruteurs du groupe utilisent aujourd'hui le même outil. Ainsi, un bon usage du système contribue, à sa façon, à la gestion de la relation candidat et au renforcement de notre attractivité. »

Les managers, informés très rapidement, disposent d'une visibilité accrue sur le déroulement du recrutement. L'enquête de satisfaction qui a suivi la mise en place du logiciel a donné lieu à des réponses très positives sur son ergonomie ou sa facilité de prise en main. En moyenne, l'appropriation de l'outil a nécessité moins d'une demi-journée de formation par recruteur. Ce qui revêt, d'un point de vue économique, une importance particulière aux yeux de Frédéric Dubois : « En définitive, le pilotage d'un tel projet ne doit pas se déterminer par le coût d'achat du logiciel, mais bien par le délai de mise en oeuvre et la capacité de chaque acteur à respecter le planning. »