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L'actualité

Petite amélioration de la santé des cadres

L'actualité | publié le : 17.10.2006 | guillaume le nagard

Le baromètre stress CFE-CGC tourne, cette fois, au variable, voire au beau sur quelques points : moins de concurrence avec les collègues, moins de harcèlement, une meilleure ambiance de travail... Reste l'absence de reconnaissance, et de récompenses.

Les conditions de travail des cadres deviendraient-elles légèrement plus confortables ? Si, dans l'absolu, les résultats de l'édition de septembre 2006 du baromètre du stress CFE-CGC, dévoilés le 17 octobre, apparaissent toujours aussi préoccupants, au moins ne traduisent-ils pas, cette fois, une dégradation. Relativement aux éditions précédentes, il y aurait même comme un petit mieux sur plusieurs points.

Par exemple, sur les facteurs de stress régulièrement suivis par le baromètre, les « situations de concurrence avec (des) collègues » sont moins souvent ressenties qu'en février dernier (- 6 points, à 38 %), tout comme les situations de harcèlement moral (- 5 points, à 16 %), et de discrimination (- 4 points, à 11 %). Les principaux indicateurs physiques du stress, en particulier le mal de dos et les arrêts maladie, sont, eux aussi, en léger recul (- 5 % et - 4 %), tout comme la consommation d'anxiolytiques et d'antidépresseurs ou les consultations de psychologie, psychiatrie...

Cette amélioration de la santé des cadres au travail est bien due à une petite embellie sur les conditions de travail. L'ambiance est jugée bonne par 76 % des cadres, « le meilleur niveau depuis trois ans », indique la CFE-CGC ; la pression du temps se relâche, 41 % des salariés interrogés le jugeant suffisant pour accomplir leur tâche (+ 8 points par rapport à février) ; enfin, la charge de travail leur paraît s'alléger.

Des efforts peu reconnus

En revanche, les efforts qu'ils fournissent leur semblent toujours aussi peu reconnus (54 %) et rarement récompensés à leur juste valeur (30 %, -3 points). Enfin, la note moyenne de stress attribuée par les cadres à leur travail reste pratiquement inchangée, à 6,1 %, tout comme la faible prise en charge du problème par les entreprises (18 %).

Auteur

  • guillaume le nagard