Fin décembre 2005, le site Flextronics (sous-traitant électronique) de Laval (53) fermait ses portes. Sur les 371 salariés licenciés, 81 % ont adhéré à la cellule de reclassement gérée par Altedia. Selon le dernier comptage de la commission de suivi, le 2 octobre, dix mois après, seuls 16,8 % des salariés accompagnés ont retrouvé un poste en CDI, tandis que 14 % suivent des formations longues.
Par ailleurs, 9 salariés avaient déjà été reclassés sur le site de Flextronics à Châteaudun (380 salariés), dont l'avenir est assombri par son principal donneur d'ordres. En effet, le canadien Nortel Networks, qui génère 75 % du chiffre d'affaires du site, pourrait délocaliser au Mexique une partie de la production jusqu'alors sous-traitée à Châteaudun.