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L'actualité

Le retour à l'emploi dépend du niveau de qualification

L'actualité | publié le : 26.09.2006 | A. B.

En 2005, 17 000 salariés ont adhéré à une cellule de reclassement conventionnée. Selon une étude de la Dares, la moitié des bénéficiaires ont retrouvé un emploi.

Les cellules de reclassement sont-elles efficaces ? Le bilan que vient de publier la Dares est, en fait, très nuancé : la moitié des anciens salariés ont retrouvé un emploi à l'issue de la cellule de reclassement.

Sans surprise, les atouts de la réinsertion sont du côté des plus qualifiés. De fait, plus la qualification des adhérents est élevée, plus les chances de retrouver un emploi sont fortes, et plus la probabilité d'être embauché en CDI est élevée. Ainsi, près de 40 % des cadres et ingénieurs sont en CDI, contre 2,3 % des ouvriers non qualifiés.

L'âge et le sexe influent également sur la probabilité de retrouver ou non un emploi. Les 50 ans et plus ont davantage de difficultés : 35,3 % sont inscrits à l'ANPE en 2004 à l'issue du dispositif, contre 18,4 % des moins de 30 ans. Et les femmes sont moins nombreuses à accéder de nouveau à un poste. Ce phénomène s'explique, entre autres, par des différences sectorielles. Il est, en effet, plus difficile de retrouver un emploi lorsque l'on appartient au secteur du textile et de l'habillement, par exemple.

Utilisation des cellules

En 2005, 1 270 plans de sauvegarde pour l'emploi (PSE) ont été notifiés, après 1 250 en 2004. En accueillant les trois quarts des bénéficiaires des dispositifs d'accompagnement (conventions de cellules de reclassement, conventions d'allocation temporaire dégressive (ATD), conventions de congé de conversion et conventions de formation et d'adaptation...), les cellules de reclassement apparaissent comme la mesure la plus utilisée.

Auteur

  • A. B.