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L'actualité

Pas de délit d'entrave au Printemps

L'actualité | publié le : 05.09.2006 | J.-F. R.

Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté la plainte, pour délit d'entrave, du CCE du Printemps dans le cadre de la cession de l'entreprise.

Le comité central d'entreprise (CCE) du Printemps, qui estimait ne pas avoir été suffisamment informé dans le cadre de la procédure d'information-consultation visant la cession des magasins du groupe PPR à la famille de l'Italien Maurizio Borletti et à la Deutsche Bank, a été, le 30 août, débouté de sa demande de délit d'entrave par le tribunal de grande instance de Paris.

Manque de documents précis

Le CCE avait été consulté une dernière fois sur ce projet, le 1er août, veille de l'annonce officielle de la vente par PPR. Pour Me Marie-Laure Dufresne-Castecs, avocate des représentants des salariés, les élus « ont manqué de documents précis, écrits et chiffrés, de la direction », en particulier, « des documents sur les montages juridique et financier de l'opération de cession, le plan d'investissement provisionnel et l'organigramme du groupe italien ».

Des questions encore en suspens

Du côté de la direction du Printemps, on rappelle que l'entreprise a tenu cinq réunions et qu'une rencontre a été organisée avec l'expert mandaté par le CCE. « Des réunions, il y en a bien eu, mais sur le fond du dossier, c'est le flou le plus total. De nombreuses questions restent en suspens, y compris sur la nature du repreneur », estime Marcelle Rohr, déléguée syndicale centrale CFDT.

Avec 18 sites en France, Le Printemps emploie quelque 5 000 personnes. Les syndicats craignent, désormais, des suppressions d'emploi sous la forme, notamment, de départs négociés non remplacés.

Auteur

  • J.-F. R.