E & C : Le 29 juin dernier, le secteur de la propreté et l'Agefiph, le Fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées, ont signé une cinquième convention de partenariat. Quel est son objectif, et par quels moyens pensez-vous l'atteindre ?
P. L. : Il s'agit d'intégrer la thématique du handicap dans une démarche globale de RH des entreprises du secteur. La mission «travailleurs handicapés» de la branche de la propreté conseillera et accompagnera les entreprises. Elle réalisera 160 diagnostics alliant démarches individuelles et collectives. Parallèlement, 60 tuteurs chargés de l'accueil des personnes handicapées en entreprise seront formés. De plus, 400 parcours de formation seront réalisés avec, pour objectif, de tendre à un taux de placement de 65 % à l'issue de la formation. La moitié de ces parcours seront réalisés grâce à l'opération Handicompétence, lancée récemment par l'Agefiph pour accroître la qualification et la formation de ce public.
E & C : Comment allez-vous sensibiliser les entreprises ?
P. L. : Vingt journées d'information sur le secteur de la propreté seront organisées à l'intention des prescripteurs et 130 ateliers de découverte des métiers seront proposés au public.
Des outils de communication seront élaborés pour les entreprises et la branche de la propreté afin d'assurer une meilleure approche des différents handicaps. Des guides méthodologiques seront également réalisés.
E & C : Comment est financée cette nouvelle convention ?
P. L. : Elle est assortie d'un budget prévisionnel de près de deux millions d'euros pour deux ans, financé à hauteur de 31 % par l'Agefiph et à 69 % par la branche de la propreté. Ce budget n'inclut pas, cependant, celui du programme Handicompétence.
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