E & C : L'ANDCP a entamé, le 29 juin dernier, à Dijon, son Tour de France. Comment cette manifestation se présente-t-elle cette année?

P.-Y. P. : Nous conservons le principe d'une série de demi-journées de réflexion dans des grandes villes régionales. L'ANDCP de la région y organise deux ou trois tables rondes avec des intervenants locaux et des experts. L'objectif est de détailler un thème de réflexion qui représente un enjeu fort pour la communauté des ressources humaines, et de mieux faire connaître l'activité de l'ANDCP dans ces différentes villes où nous sommes, peut-être, moins bien identifiés qu'à Paris. Les participants ne sont souvent adhérents de l'ANDCP que pour un quart d'entre eux. Après Dijon, notre Tour de France passera par Bordeaux, Lyon, Rouen, Rennes, Lille et Paris.

E & C : Quels sont les principaux thèmes choisis ?

P.-Y. P. : Ils sont liés à notre thème national pour 2006 : Innovation sociale et performance économique. Ainsi, après Dijon, où nous avons débattu des relations sociales, nous traiterons de l'épargne salariale, de l'équilibre vie privée/vie professionnelle, de la flexisécurité, de la santé au travail, de la prévoyance et de la diversité. Le contenu de ces rencontres sera consolidé en vue de l'université annuelle de l'ANDCP qui se tient à Marseille les 24 et 25 novembre prochains. Ce travail permet à notre association de 4 500 membres d'élaborer des propositions à destination des pouvoirs publics.

E & C : Quel bilan pouvez-vous tirer de la première rencontre, à Dijon ?

P.-Y. P. : Sur le thème d'actualité des relations sociales - plusieurs congrès de confédérations syndicales viennent d'avoir lieu -, des éclairages apportés par des entreprises de tailles différentes nous laissent penser que des évolutions très positives sont à venir. Les acteurs présents ont montré leur volonté de construire des relations autour de l'idée d'anticipation et de rechercher un consensus qui prend en compte la performance économique.