«E-formation : l'heure des comptes ?». Dans cette étude menée conjointement par Entreprise & Personnel et Algora, publiée sur le portail de ce dernier, les auteurs affirment que les notions de ROI ne peuvent s'appliquer aux projets de e-formation, dont « le détail des coûts reste très approximatif ». « On raisonne davantage sur les gains susceptibles d'être réalisés que sur les coûts engendrés par la mise en oeuvre des dispositifs d'e-formation », soulignent ces derniers tout en précisant que la dimension « coût du changement » est occultée. Et les auteurs de préconiser l'approche «servuction»/coûts, qui assimile la e-formation à un service qui requiert l'implication des stagiaires (coproduction). C'est l'investissement des utilisateurs qui constitue la variable la plus significative. L'étude ne manque pas de rappeler, avec humour, les projections qui prévoyaient en 2000 que la e-formation permettrait de réduire les coûts de formation de 30 à 50 %. A noter que la page d'accueil du portail d'Algora est redirigée vers un appel à pétition. Le directeur conteste, sur un blog créé pour l'occasion, le démantèlement programmé, dans le cadre de la régionalisation de la formation, de cette association (20 salariés) dépendante du ministère du Travail, en charge de promouvoir, à un niveau national, la formation professionnelle à distance.
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