Mise en place du passeport formation

Plastifaf, l'Opca de la plasturgie, met à disposition des salariés de cette branche le passeport formation réalisé à partir d'un travail mené en commun avec la CNPE (Commission nationale paritaire de l'emploi) et la fédération patronale de la plasturgie (accord du 24 novembre 2004 sur la formation professionnelle dans la branche). Ce passeport, qui restera la propriété du salarié et qu'il mettra lui-même à jour, se présente sous la forme d'un classeur regroupant cinq volets, destiné à recenser les connaissances, compétences et aptitudes (diplômes, stages, formations, expériences), acquises et développées tout au long de la vie professionnelle. Une campagne de communication sur le passeport formation (affiches et dépliants pour les entreprises) sera organisée dès ce mois de juin. Le but est de « toucher aussi bien les salariés des grandes entreprises que ceux des PME ». Les salariés de la plasturgie peuvent se procurer le passeport sur le site de Plastifaf.

<www.plastifaf.com>

Information juridique

Le réseau France Opcareg lance Infopcareg, un nouveau service d'information juridique sur la formation professionnelle destiné aux chefs d'entreprise, aux responsables ressources humaines et aux responsables formation, pour répondre en temps réel aux questions sur la formation. Il suffit de composer le 0825 86 86 08 (1) ou d'envoyer un courriel à <infopcareg@opcareg.org> pour entrer en relation directe avec des spécialistes (2) qui apportent, en temps réel, leur expertise en formation professionnelle.

(1) N° indigo : 0,15¤ TTC/min

(2) Accueil du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 17 heures.

Dégradation de l'insertion

L'insertion professionnelle des apprentis lorrains, sept mois après leur sortie, se dégrade, annonce une enquête IPA (Insertion professionnelle des apprentis) 2004 de l'Orefq (Observatoire régional de l'emploi, de la formation et des qualifications), de l'Onisep (Office national d'information sur les enseignements et les professions) et de la DEEP (Division des études, de l'évaluation et de la prospective) du rectorat de Nancy-Metz. Cette enquête, qui a été rendue publique début juin, interroge chaque année tous les jeunes qui ont quitté les CFA (centres de formation des apprentis). Sur les 6 716 jeunes sortis en 2003 et interrogés, 70 % ont répondu. Au 1er février 2004, 32,2 % des sortants étaient au chômage, contre 27,3 % pour la moyenne nationale. Cette proportion est en augmentation en Lorraine par rapport aux années précédentes (26,2 % en 2003 et 10,8 % en 2001). La proportion de sortants au chômage dépasse les 52 % pour les niveaux V bis, et diminue au fur et à mesure que l'on monte en qualification. Les moins touchés sont les sortants de niveaux II et I dans les services, avec 19,6 % de chômage.