Les résultats de la première enquête «Baromètre DIF Garf-FFP», qui sera menée auprès des adhérents respectifs des deux réseaux, seront présentés à la fin de l'année. « Avec la FFP, nous souhaitons réfléchir à des indicateurs sur la manière dont le droit individuel à la formation se met en place : nombre de demandes, modes de réalisation, nature des formations demandées, formulation de la demande... », a précisé Monique Benaily, présidente du Garf et responsable adjointe de la formation du groupe BNP Paribas. « Les entreprises sont un peu désarçonnées par le dispositif », a-t-elle ajouté.

Les deux partenaires ont annoncé cette nouvelle le 14 juin, lors de la signature d'un «guide de la relation client-prestataire» visant à assurer une meilleure adéquation entre l'offre de formation et la demande des entreprises.

Selon les termes de ce guide, l'entreprise et l'organisme de formation s'engagent à s'informer réciproquement en amont du projet de formation, d'une façon claire et exhaustive. Lors du déroulement de la formation, ils veillent au respect des engagements pris dans le cahier des charges (nombre de stagiaires, supports et outils pédagogiques...). Le suivi de l'action de formation fera également l'objet d'une attention particulière, tant de la part de l'entreprise que de celle de l'organisme de formation, de façon à favoriser la mise en application pratique des connaissances et des compétences acquises. Le Garf et la FFP travailleront, dès septembre, sur l'élaboration d'un cahier des charges partagé.