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Le capital social, sous la direction d'Antoine Bevort et Michel Lallement, La Découverte, 250 pages, 30 euros.

Demain | Livres | publié le : 09.05.2006 | Pauline Rabilloux

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Le capital social, sous la direction d'Antoine Bevort et Michel Lallement, La Découverte, 250 pages, 30 euros.

Crédit photo Pauline Rabilloux

Pierre Bourdieu soutenait que la reproduction et l'accroissement du capital économique supposent, en fait, tout un travail de transformation en d'autres types de capital : scolaire, culturel, linguistique et, plus généralement, capital social, c'est-à-dire l'ensemble des ressources liées à la possession d'un réseau de relations.

Quelques années plus tard, et sur des bases idéologiques radicalement différentes, le sociologue américain James Coleman reprenait cette même idée et la développait, expliquant que le bien-être et la prospérité d'une communauté dépendent d'un ensemble de facteurs irréductibles aux calculs économiques rationnels des individus.

Un autre Américain allait reprendre cette idée dans les années 2000 et en tirer un certain nombre de réflexions valables sur le plan politique et social. Il s'inquiète, notamment, du déclin des valeurs civiques outre-Atlantique, de la montée de l'individualisme, corollaire d'un déclin du capital social, et en montre les dangers pour la démocratie. Serions-nous en passe de connaître le même destin ?

Antoine Bevort et Michel Lallement ont rassemblé les contributions de sociologues sur le sujet du capital social, balayant toutes les sphères du social, de la vie quotidienne à celle de l'entreprise, en passant par l'école ou la vie des communautés.

Antoine Bevort

et Michel Lallement

sont tous deux professeurs de sociologie au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam).

Auteur

  • Pauline Rabilloux