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LE MONDE EN BREF

L'actualité | LE MONDE EN BREF | publié le : 02.05.2006 |

Europe Levée des restrictions pour les nouveaux entrants

Une majorité d'«anciens» pays membres de l'Union européenne ont l'intention d'assouplir, au moins modestement, les restrictions à l'encontre des travailleurs des pays de l'Est à compter du 1er mai, selon un document publié le 28 avril par la Commission européenne.

A l'arrivée des pays d'Europe de l'Est dans l'UE, en mai 2004, seuls trois pays, le Royaume-Uni, la Suède et l'Irlande, avaient immédiatement ouvert en grand leurs portes aux travailleurs des pays de l'Est. Les 12 autres «anciens» membres de l'Union européenne leur avaient imposé des restrictions temporaires, notamment des obligations d'obtentions de permis de travail parfois assorties de quotas.

Trois autres pays, l'Espagne, le Portugal et la Finlande ont décidé de lever toutes les restrictions. Quatre autres - la France, le Luxembourg, la Belgique, l'Italie - ont décidé de les assouplir. Deux pays, l'Allemagne et l'Autriche, ont décidé de les maintenir en l'état. La Commission attend encore de connaître la position du Danemark, mais Copenhague aurait également décidé de ne pas les lever. Les Pays-Bas ont fait marche arrière et maintiendront les restrictions au moins jusqu'à la fin de l'année.

Royaume-Uni

Forte embauche des nouveaux ressortissants

Le Royaume-Uni est l'un des «anciens» Etats membres européens à n'avoir pas restreint l'accès à son marché de l'emploi aux nouveaux ressortissants tchèques, polonais, estoniens, lettons, lituaniens, slovènes, slovaques et hongrois depuis 2004. Sur les douze derniers mois, 12 % des entreprises britanniques ont embauché ces nouveaux européens, selon une étude de Manpower, publiée le 27 avril. Elles étaient même 28 % dans l'hôtellerie-restauration.

Danemark

Taux de chômage à 4,8 %

Le taux de chômage au Danemark a continué de reculer en mars pour atteindre 4,8 % de la population active, soit son plus bas taux depuis 1974.

Les économistes craignent une surchauffe de l'économie avec une accélération des augmentations salariales et de l'inflation. Le niveau de chômage réel, lorsqu'on y inclut environ 30 000 chômeurs bénéficiant de programmes de formation et de réinsertion sur le marché du travail, est d'environ 6 %.

Portugal

La réforme des retraites au Parlement

Les Portugais pourraient devoir travailler plus longtemps ou cotiser davantage pour éviter une baisse de leurs retraites, selon le projet de réforme présenté le 27 avril au Parlement par le Premier ministre portugais José Socrates. Trois options devraient être proposées aux futurs retraités : une baisse du montant de la retraite, calculée en fonction de l'allongement de l'espérance de vie moyenne, une hausse des cotisations tout au long de la carrière, ou la possibilité de travailler plus longtemps. Au début des années 1980, le Portugal comptait 3,8 actifs pour chaque retraité ; aujourd'hui, ce chiffre est passé à 2,6 actifs.