E & C : Le 27 avril prochain, la FNCIBC organise une journée (2) à l'occasion des 20 ans du bilan de compétences. Que fêtez-vous exactement ?
J.-P. V. : Nous allons célébrer les 20 ans de la première circulaire de mise en expérimentation d'une dizaine de centres de bilan d'expérience personnelle et professionnelle. Elle a été signée le 14 mars 1986 par Michel Delebarre, alors ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle. Des lois généralisant le crédit-formation et définissant l'accès au bilan de compétences sont intervenues par la suite, en 1990 et 1991. Cette journée réunira l'ensemble des acteurs du bilan de compétences : les autorités, les partenaires sociaux, les financeurs, les réseaux qui actionnent le bilan de compétences, les partenaires européens, les réseaux de prestataires...
E & C : Quels sont les objectifs de cette journée ?
J.-P. V. : Premièrement, témoigner de l'apport du bilan de compétences aux individus, du point de vue des bénéficiaires, mais aussi des autorités et des financeurs - DGEFP, Assedic, FUP... Deuxièmement, montrer l'apport du bilan de compétences, aux entreprises et à l'économie, comme un facteur de compétence, de management et de performance économique... avec l'avis des partenaires sociaux, des responsables RH et des branches professionnelles.
Enfin, troisième enjeu, répondre aux attentes de l'Europe dans les années futures. En effet, du fait de l'antériorité du bilan de compétences en France, nous sommes très sollicités par les gouvernements et les autorités provinciales des autres pays européens pour apporter expériences et idées sur ce droit émergent dans leurs politiques. La Fédération européenne des bilans de conseil et d'orientation a des attentes techniques par rapport à la qualité du bilan de compétences : la notion de charte qualité, l'échange sur les expériences.
(1) Fédération nationale des centres interinstitutionnels de bilans de compétences.
(2) Programme, intervenants et inscription sur <
