Pour aider les salariés à s'approprier leur nouvel environnement de travail et pour créer une cohésion sociale, depuis son déménagement à Saint-Denis, l'assureur propose des «pauses sourires» pendant l'heure de déjeuner.
Il y a un peu plus de deux ans, Generali choisissait la ville de Saint-Denis (93) pour implanter son nouveau siège et rassembler ses 4 000 salariés jusqu'alors éparpillés dans plus d'une vingtaine de sites parisiens. « Le contraste était fort. Les salariés quittaient des bureaux dans lesquels ils avaient leurs habitudes, mais aussi les rues animées de la capitale pour un quartier en devenir, sans commerces proches », explique Frédérique Malefant, chargée du mécénat.
L'enjeu était de taille : créer une culture de groupe et une cohésion sociale, alors que, dans le même temps, l'assureur rachetait trois nouvelles enseignes (Continent Assurances, Guardian et Zurich Assurances France). « Il fallait aussi faire en sorte que les salariés se rencontrent et se familiarisent avec leur environnement de travail », ajoute Marie-Christine Lanne, directrice de la communication.
C'est ainsi qu'est née l'idée de leur proposer des distractions à l'heure du déjeuner, baptisées «pauses sourires». La première ? Une exposition sur les arts du cirque, en avril 2004, organisée dans les locaux de Generali en partenariat avec l'Académie du cirque d'Annie Fratellini, alors installée à proximité immédiate. Elle sera suivie de beaucoup d'autres. « Nous avons pris le parti d'utiliser toutes les actions de mécénat dans lesquelles est engagé Generali et de leur donner un prolongement en communication interne », commente la directrice de la communication. C'est le cas, entre autres, du festival de musique de Saint-Denis, auquel l'assureur est associé depuis trois ans.
Generali se propose également de mieux faire connaître Saint-Denis à ses salariés. Ces derniers ont pu, ainsi, visiter sa basilique, rencontrer l'archéologue chargée des fouilles sur ce site moyenâgeux dans le cadre d'une conférence, mais aussi contempler les produits de ces fouilles exposés sur leur lieu de travail. Pour l'occasion, les salariés des autres entreprises du quartier ainsi que les habitants étaient conviés.
Egalement au programme : des sorties shopping pendant les soldes, des conférences sur le commerce équitable, des visites guidées au musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis, des concerts à la basilique... Et, bientôt, des cafés philo ! « Et pas question de proposer des animations de piètre qualité, prévient Frédérique Malefant. Les intervenants, conférenciers, sportifs de haut niveau, musiciens, scientifiques..., sont tous des experts reconnus dans leur domaine. »
Pour les salariés, il suffit de consulter le programme des festivités sur l'intranet et de s'y inscrire par retour de courriel. « Et cela marche ! », se réjouit Marie-Christine Lanne, affichant un premier bilan, pour 2005, de 90 animations fréquentées par quelque 5 000 participants.
