Les Assises de l'apprentissage, organisées le 27 février par la CCI de Paris, ont été l'occasion de réunir de grandes entreprises autour du constat suivant : le nombre d'apprentis dans les grandes entreprises est faible, alors que les pénuries de main-d'oeuvre se confirment dans certains secteurs d'activité. Aussi, afin de développer l'apprentissage dans les grandes entreprises, la CCIP fait plusieurs propositions.

Tout d'abord, en termes de gestion, la CCI estime nécessaire de « stabiliser, pour une période de cinq ans, le cadre juridique de l'apprentissage et notamment de son financement, afin que les entreprises puissent élaborer une stratégie à plus long terme ».

Parallèlement, il lui semble vital de « simplifier les formalités liées à l'enregistrement et au suivi du contrat d'apprentissage, en dématérialisant l'enregistrement du contrat », et de « porter, à l'instar du contrat de professionnalisation, le délai de traitement et d'enregistrement du contrat d'apprentissage de quinze jours à un mois ».

Autre souhait de la CCI de Paris : que l'Etat ne limite pas l'application des nouvelles dispositions relatives à la mobilité des apprentis à l'Union européenne.

En termes d'animation, l'instance consulaire souhaite signer des conventions de partenariat avec les trois rectorats de sa circonscription en vue de favoriser les rencontres avec les entreprises, les stages de découverte, l'accueil de professeurs... Elle propose également de signer un partenariat avec la région Ile-de-France afin de créer un prix d'excellence de l'apprentissage ; et préconise le versement d'une prime régionale majorée aux entreprises favorisant les parcours professionnels à l'étranger de leurs apprentis.