logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

L'actualité

Enfin, la reprise

L'actualité | publié le : 21.02.2006 |

Après plusieurs annus horribilis, la reprise de l'emploi se confirme en 2006. Les embauches de cadres devraient connaître une croissance de 16 % par rapport à 2004.

Jamais depuis les années 1999-2001, les recruteurs n'avaient parié sur un niveau aussi élevé d'embauches. Pour 2006, les recrutements de cadres devraient être compris entre 168 000 et 178 000, soit + 16 % par rapport à 2004 (+ 4 % par rapport à 2005), selon les prévisions de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec), publiées le 14 février. Au total, 14 % des entreprises interrogées prévoient d'augmenter leurs effectifs, et 6 % de les réduire.

Croissance solide

Plus les entreprises sont grandes, plus elles sont optimistes. « Le fait marquant pour 2006 est le passage d'une croissance jugée encore fragile, début 2005, à une croissance solide », indique Catherine Martin, présidente de l'Apec. A l'exception de l'industrie, tous les indicateurs sont au vert. La construction et les services prévoient une croissance de 10 %, tandis que le commerce table sur une hausse de 8 %. La recherche & développement devrait continuer à afficher de bons scores, signe d'une politique volontariste des entreprises en matière d'investissement. La fonction commerciale devrait atteindre les niveaux enregistrés en 2001, avec 44 500 embauches cadres, tandis que les informaticiens seront, une nouvelle fois, courtisés par les entreprises.

Quelle que soit leur expérience, tous les cadres devraient avoir la cote, y compris les débutants, jusqu'ici délaissés. Faut-il y voir un effet des nouveaux contrats ? Pas vraiment ! Pour Jacky Chatelain, directeur général de l'Apec, « le CPE (contrat première embauche) risque d'être marginal sur le marché de l'emploi des cadres ».

ANNE BARIET

A l'embauche, 25 % des cadres se sentent discriminés

Dans les discours, toutes les entreprises condamnent fermement les discriminations. Pour quels résultats ? D'après l'enquête de l'Apec, 4 4 % des recruteurs déclarent attacher de l'importance au nom ou au prénom mentionnés sur le CV. La discrimination à l'embauche est, en effet, un sentiment ressenti par un quart des cadres. La mention de l'âge dans le CV est considérée par ces derniers comme le critère le plus discriminant, devant le nom et le prénom. Par ailleurs, être une femme, avec ou sans enfants, est perçu comme un handicap.