Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés
Inspirés par le livre Souffrance en France de Christophe Dejours, Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil filment des salariés brisés par le travail. Un huis clos cinématographique, tourné dans trois hôpitaux publics de la région parisienne, où une psychologue et deux médecins reçoivent des hommes et des femmes malades de leur travail : une ouvrière à la chaîne, un directeur d'agence, une aide-soignante et une gérante de magasin. Chacun livre son histoire. Mme Alaoui, ouvrière sur une chaîne de montage, qui raconte les cadences infernales : « Mon corps s'est adapté au rythme de la machine. Je suis devenue une machine... chez moi, faut que ça se passe pareil. » Ou encore Jérôme C, ce cadre qui a encaissé les objectifs toujours plus élevés. Quels que soient leur profession, leur statut, ils décrivent le même parcours : ils ont tous beaucoup donné et ont tous connu du plaisir avant que leur vie ne bascule dans la souffrance. « Une des idées fortes, expliquent les réalisateurs, c'est que la peur et la menace du licenciement sont devenues des outils de management. La peur s'est inscrite dans les rapports de travail. » En salle, le 8 février.
Un drôle de métier ou Les tribulations de Claude-Jean Desvignes, jeune dirigeant
A l'occasion d'une crise économique (la perte de son principal client), Claude-Jean Desvignes, jeune dirigeant de l'entreprise Pakéo (spécialisée dans le packaging), se remet en cause. Il s'interroge sur son mode de management, sur son rôle de dirigeant, sur ses rapports avec ses salariés... Il se confronte avec des membres de son équipe d'encadrement. Il ressort transformé de cette épreuve. Une pièce tirée du livre publié par le CJD, en 2004. Une vingtaine de représentations sont prévues, du 10 février (Lille) au 2 mai (Aix-en-Provence). Réservation : <
