Haro sur les réformes Hartz

Les réformes des dispositifs de lutte contre le chômage, Hartz I, Hartz II et Hartz III, du nom de l'ancien directeur du personnel de Volkswagen, Peter Hartz, n'ont pas fait recette. Tel est le verdict d'une récente étude menée par divers instituts de recherche en économie, dont certaines des conclusions ont été publiées dans le quotidien Handelsblatt.

Conduits par l'ancien gouvernement social démocrate/Verts, en 2003 et en 2004, ces nouveaux dispositifs se seraient même révélés contre-productifs. En ligne de mire : la création d'agences d'intérim privées ou la mise en place des «mini-jobs» à bas salaires, exonérés de charges sociales, qui visaient la réintégration des chômeurs sur le marché du travail.

Qu'à cela ne tienne, la nouvelle chancelière conservatrice Angela Merkel compte bien revenir au point de départ. Elle a, ainsi, annoncé vouloir remettre à plat la batterie de réformes sociales du chancelier Schröder, alors que le chômage touche toujours plus de 4,5 millions d'Allemands.

799 salariés de banque épinglés

La Commission de régulation bancaire (CRBC) a sanctionné 799 salariés de tous niveaux hiérarchiques des quatre grandes banques publiques du pays. Le motif ? Actes d'irrégularité. Au total, ces malversations auraient coûté la modique somme de 588,5 milliards de yuans, soit près de 75 milliards d'euros !

Hausse inattendue du chômage

Surprise : le taux de chômage est en progression de 0,1 % entre octobre et novembre 2005 pour s'établir à 4,6 %, alors que les économistes prédisaient le contraire. Le gouvernement a qualifié cette hausse de « temporaire ». Pour l'heure, le Japon comptabilise 2,92 millions de demandeurs d'emploi.

Les fonctionnaires en grève

Le 28 décembre dernier, plus de 40 000 fonctionnaires de l'administration de l'Etat observaient une grève d'une journée pour réclamer une augmentation des salaires ; salaire de l'ordre de 380 euros mensuels, soit environ 60 % du salaire moyen perçu dans le pays. Au final, l'Etat aurait consenti une réévaluation de 3 %, alors que les grévistes réclamaient une hausse d'un montant fixe de 40 euros par personne.

Human Rights Watch dénonce le calvaire des enfants

Au Maroc, 11 % des enfants âgés de 6 à 15 ans travaillent, ce qui représente l'un des taux les plus élevés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Cette réalité a été dénoncée par Clarissa Bencomo, chercheuse chargée, dans cette région, des droits de l'enfant par l'organisation des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) et auteure d'un rapport intitulé A la maison : hors la loi. Au total, ce sont environ 600 000 enfants qui travaillent, dont 66 000 à des tâches de domestiques.

Selon ses estimations, ces «petites bonnes» enchaînent des semaines de 126 heures et subissent des violences physiques et sexuelles.