E & C : Vous avez annoncé, le 13 décembre, la création d'un label «coach habilité Syntec». De quoi s'agit-il ?

S. de F. : Nous disposions déjà d'un label «valorisation des compétences» pour les cabinets. Ce label «coach habilité Syntec» s'adresse aux individus. Si son adoption n'est pas obligatoire, elle est, cependant, recommandée à l'ensemble des adhérents du syndicat. Cette démarche s'inscrit dans le vaste travail entrepris par Syntec Conseil en évolution professionnelle pour normaliser la pratique du coaching en France, et lui assurer une meilleure visibilité. Pour le moment, la démarche a été adoptée dans cinq cabinets.

E & C : Quelle est la procédure de la labellisation ?

S. de F. : Le label est délivré par un comité de pilotage, mis en place par les cabinets, composé de coachs, de managers et de superviseurs, mais qui ne sont pas forcément membres du cabinet. La première étape de la labellisation est une présélection sur dossier, destinée à évaluer le parcours professionnel du candidat. La seconde consiste en une série d'entretiens, de tests et de mises en situation, dont l'objectif est d'évaluer ses compétences.

E & C : En quoi cette démarche vous différencie-t-elle de la Société française de coaching ?

S. de F. : La différence avec la SF Coach est que nos coachs appartiennent à un cabinet. C'est un gage de sécurité pour les clients. C'est aussi un moyen, pour ces derniers, de s'assurer d'une certaine homogénéité dans les tarifs pratiqués. En outre, le label «coach habilité Syntec» permet de faire la différence entre les professionnels du coaching et ceux qui sont seulement des pratiquants.

* Responsable de la commission coaching pour Syntec, également directrice générale du cabinet Agophore.