Schneider Electric et quatre organisations syndicales (CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC) ont conclu, le 2 décembre dernier, pour trois ans, un accord sur la formation professionnelle qui s'appliquera, à partir du 1er janvier 2006, aux 9 200 salariés travaillant dans la trentaine de sites du groupe répartis sur le territoire français.

L'entreprise s'engage à « créer les conditions pour doubler le nombre actuel des formations diplômantes et qualifiantes ». Mais elle a aussi l'ambition de promouvoir l'utilisation du DIF (20 heures au 1er janvier 2005 pour un CDI à temps plein) par les salariés « afin de favoriser le développement de leur employabilité ». Ainsi, « en cas de cumul prolongé du crédit, sans projet de formation formulé par l'intéressé, l'employeur pourra prendre l'initiative de le convoquer à un entretien ».

Dans le cadre du plan de formation, l'entreprise pourra formuler des propositions d'utilisation du DIF, le salarié devant exprimer son accord. Le DIF sera alors utilisé en totalité pendant le temps de travail, s'il s'agit d'une formation non diplômante ou non qualifiante. Et en partie, s'il s'agit d'une formation qualifiante ou diplômante. En dehors du plan, le DIF relèvera d'une « démarche individuelle » soumise à l'accord de l'entreprise. Il s'exercera alors exclusivement en dehors du temps de travail, avec versement de l'allocation de formation. Le DIF sera transférable entre les sociétés des entités Schneider Electric France et Schneider Electric Industries. L. G.