La direction du groupe informatique Hewlett-Packard (HP) France et quatre syndicats (CFDT, CFTC, CGC et FO) ont signé un protocole d'ouverture de négociations. Les deux CE du groupe avaient déjà donné un avis favorable. « D'ici à fin janvier 2006, nous allons préparer le plan social avec les syndicats, avant la consultation formelle des CE, début février », explique Patrick Stark, Pdg d'HP France.

Le protocole vise à réduire de 250 à 300 les 1 240 suppressions d'emploi initialement annoncées, moyennant un nouvel accord RTT. « Les 35 heures constituent pour nous un handicap, car un salarié d'HP travaille 206 jours par an contre 218 chez nos concurrents, qui s'en tiennent aux conventions collectives de la métallurgie et de Syntec. Quand je réponds à un appel d'offres, mon taux journalier est plus élevé et je perds des marchés. Donc je dénoncerai l'accord de réduction du temps de travail pour recommencer à gagner des appels d'offres, accroître le chiffre d'affaires et, in fine, créer des emploi. »

« Nous espérons que les départs se feront sur la base du volontariat, comme lors des deux plans précédents, qui comportaient de très bonnes conditions d'accompagnement, ajoute le Pdg. En moyenne, nous avions dépensé 130 000 euros par salarié. HP est une entreprise profitable, elle a les moyens d'accompagner les départs. »