En août 2005, après quatre mois de stagnation, le nombre d'intérimaires en mission a progressé de 2,5 % par rapport à août 2004. Au cours des huit premiers mois de l'année, l'activité du travail temporaire a augmenté de 0,9 % par rapport à la même période de l'année précédente.

13 440 salariés protégés ont fait l'objet d'une demande de licenciement en 2003, contre 11 074 en 2000, soit une progression de 21 % ; 64 % de ces démarches visaient des représentants du personnel non syndiqués (61 % en 2000). Un peu plus de 85 % de ces demandes donnent lieu à une autorisation. Le motif le plus souvent invoqué est le motif économique.

Selon le Syndicat national des entreprises de portage salarial (Sneps), la contribution au financement des caisses sociales de l'activité portage salarial s'est élevée, en 2004, à 71 millions d'euros, dont 45 millions d'euros pour l'Unedic (contribution directe et économies réalisées). Plus de 35 000 personnes ont eu recours au portage salarial.