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Editorial

GPEC : la fin des «usines à gaz»

Editorial | publié le : 18.10.2005 | Myriam Dubertrand,

Elle a fait ses premiers pas dans les années 1970, a beaucoup fait parler d'elle dans les années 1980, pour atteindre la maturité au début des années 1990. Depuis, elle était quelque peu tombée dans l'oubli. Pourtant, aujourd'hui, la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) s'offre une nouvelle jeunesse.

Il est vrai que le législateur a donné à la démarche un sérieux coup de pouce en rendant obligatoire une négociation triennale sur le sujet dans les entreprises de plus de 300 salariés. Sans compter les aides de l'Etat visant à fournir aux PME de moins de 250 salariés un appui pour élaborer leur plan de GPEC. Les grands groupes ont, quant à eux, déjà pris les devants, sans attendre la loi.

Le but de ces démarches reste, bien sûr, d'éviter les restructurations brutales. Mais, pas seulement. En effet, dans un monde mouvant, les entreprises cherchent un minimum de prévisibilité. Concrètement, elles s'interrogent sur l'évolution de leurs métiers, la détection des compétences émergentes, la mise en place de plans de succession, ou encore l'analyse des métiers stratégiques.

Il semblerait que les entreprises ont su tirer les leçons du passé. La GPEC était jugée trop lente, trop lourde et trop centralisée. Les démarches actuelles se veulent plus ciblées, plus modestes, plus pragmatiques. Bref, moins «usines à gaz».

Auteur

  • Myriam Dubertrand,