Plus de 25 % des entreprises ont réorganisé leur politique de rémunération à l'international depuis trois ou quatre ans. Objectifs : une plus grande transparence des salaires d'expatriés (pour 60 % des employeurs), la réduction des coûts (40 %) et le maintien de salaires compétitifs (39 %), indique une enquête de la société ECA, qui recueille des informations internationales sur les rémunérations.

La méthode de calcul des rémunérations la plus utilisée reste basée sur les salaires domestiques (52 % des employeurs), où le salaire net d'origine est ajusté en fonction des différences du coût de la vie et des indemnités calculées. Mais la méthode «mixte»se développe pour les expatriés issus de pays émergents. Dans ce cas, l'employeur compare la rémunération basée sur le salaire domestique et celle sur le salaire local et choisit la meilleure option pour l'expatrié, de sorte que celui-ci ne se retrouve pas largement en dessous du marché ; 34 % des entreprises utilisent maintenant l'approche mixte.