Le contrat «nouvelle embauche» devrait s'appliquer aux entreprises qui emploient jusqu'à 20 salariés (contre 10 à l'origine). En revanche, Dominique de Villepin a fait marche arrière sur la période d'essai. Le Premier ministre a simplement parlé d'une « période d'embauche » de deux ans, au cours de laquelle les formalités de licenciement seraient simplifiées. Ces modalités n'ont pas rassuré les syndicats. FO a reproché au gouvernement de « vouloir nettoyer au karcher le droit du travail », tandis que la CFDT est totalement opposée « à ce qu'il n'y ait pas d'obligation de motiver la rupture de contrat ». Les syndicats ont fait savoir qu'ils se préparaient à se mobiliser, ensemble, à la rentrée, principalement contre ce nouveau CDI.