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L'actualité

De nouvelles revendications d'assouplissement

L'actualité | publié le : 05.07.2005 | Anne Bariet

Après l'ouverture de l'intérim au placement, les entreprises de travail temporaire veulent, encore une fois, assouplir les règles de la profession.

Il a moins de 30 ans, il travaille dans l'industrie et exerce un emploi d'ouvrier non qualifié : tel est le profil type de l'intérimaire en 2004, présenté par le Sett (Syndicat des entreprises de travail temporaire), lors de la publication de ses résultats 2004, le 30 juin.

Nombre de cadres décuplé

Mais la montée des qualifications se confirme : le nombre de cadres a plus que décuplé, passant de 790, en 1995, à 9 000 en équivalents temps plein, en 2004. Par ailleurs, la part des intérimaires âgés de 50 ans et plus a continué à progresser : ils représentent 6,4 % de l'emploi intérimaire (contre 3,9 % en 1995). Au total, le travail temporaire emploie 569 314 intérimaires, soit 2,1 % de la population active. Toutefois, en dépit d'une légère progression amorcée en 2004, la profession fait face à un ralentissement de son activité. En avril dernier, le nombre d'intérimaires a progressé de 0,6 %, et, en mai, de 0,5 % (contre respectivement 1,4 % et 1,5 % en février et mars).

Le Sett, qui souhaite faire de l'intérim une profession comme les autres, milite pour assouplir, à nouveau, les règles françaises. Après l'ouverture des ETT au placement, il vise, aujourd'hui, trois objectifs : proposer des contrats d'apprentissage aux intérimaires, financés par la taxe d'apprentissage ; s'ouvrir aux collectivités locales en leur proposant des CI-RMA, «contrat d'insertion revenu minimum d'activité»; et avoir le droit à l'expérimentation territoriale.

Auteur

  • Anne Bariet